Ombres, éveil et renouveau : La magie des Winx, un chemin vers ma transformation
Si vous me suivez depuis un moment, vous savez à quel point les univers comme Winx Club ont façonné ma passion, mon imagination… mais aussi mes valeurs. Loyauté, justice, amitié, courage : autant de notions qui m'ont toujours parlé, et que j’ai essayé d’incarner dans mes projets, mes relations, ma façon d’être.
Mais la vie n’est pas toujours aussi magique que les dessins animés qui nous ont fait rêver. Il arrive que les masques tombent, que ceux qu’on croyait proches se révèlent être toxiques, voire des adversaires, et que notre lumière soit mise à l’épreuve.
Ce que je partage aujourd’hui, c’est une part plus intime de mon histoire. Une histoire faite de blessures, de remises en question, mais aussi de renaissances. Parce que, comme les héroïnes que nous admirons tant, j’ai dû apprendre à me relever, à écouter mon instinct, à me rapprocher de mon moi véritable.
J’espère que ce témoignage résonnera chez certains d’entre vous. Qu’il pourra peut-être vous inspirer, ou simplement vous rappeler que même dans l’ombre, la magie ne meurt jamais.
Très vite, notre relation est devenue une véritable dépendance affective. Je portais pour deux. J’attendais qu’il me rejoigne là où j’étais déjà : dans l’engagement, la tendresse et le dévouement. Mais il restait distant, insaisissable, comme enfermé dans ses propres murs. Et moi, je construisais des ponts à sens unique.
Je me suis oublié. J’ai mis en veille mes désirs, mes besoins, mes blessures, pour sauver quelque chose qui se fissurait de l’intérieur. Et le pire, c’est que je le savais.
Le jour où j’ai réalisé que nous étions arrivés au point de rupture, que la séparation était inévitable j’ai commis sous la colère un acte égoïste et terriblement maladroit. Une porte de sortie s’était ouverte à moi. Ce qui a finalement mis un terme à un cycle qui ne faisait que me vider.
Cette relation n’a pas été vaine. Elle m’a réveillé. Elle m’a appris la différence entre aimer et s’accrocher. Elle m’a montré à quel point j’étais prêt à me tordre pour éviter d’être seul. Mais surtout, elle m’a forcé à regarder en face mes failles, mes mécanismes, mes manques et m’a permis de commencer à faire le point sur chacune des relations qui m’entouraient dont celles dont je vous parle aujourd’hui.
C’est à partir de là que j’ai commencé à me reconstruire. À me redéfinir. À comprendre que l’amour ne se mendie pas, ne se sacrifie pas. Qu’il ne doit jamais coûter notre dignité.
Aujourd’hui, je me pardonne. Je me comprends. Et je transforme cette erreur en leçon. Parce qu’au fond, ce n’est pas la chute qui m’a défini, c’est la façon dont je me suis relevé.
Quand il m’a fait part de ses sentiments amoureux à mon égard, j’ai choisi la bienveillance, je me suis montré compréhensif et patient, mais cela a tout de même changé notre relation. Ce qui a tout fait basculer, est le jour où il s’est persuadé que je lui avais menti. Ceci naquit surement d’une confusion entre les sentiments qu’il éprouvait pour moi et l’irrépressible envie de s’en défaire. En d’autres termes, il s’est convaincu que je l’avais trahi afin de me détester. Mais il était loin de réaliser ce que je n’étais pas prêt à lui révéler : J’avais été abusé par un ami en qui lui aussi avait confiance. Je portais encore le poids du déni, du silence, de la honte, de la peur de ne pas être cru.
Mais lui, ne connaissant pas la réalité, s’est construit sa propre version. Et au lieu de chercher à comprendre, il s’est retourné contre moi, me parlant avec mépris, m’accusant d’être toxique, menteur, manipulateur et cherchant même à retourner certains amis contre moi. La lourde confidence que je lui avais faite lors d’une discussion finale ne l’a pourtant pas empêché, plusieurs mois après, de sympathiser avec mon agresseur avec qui, lui, avait fait la paix.
J’ai compris alors qu’il n’avait jamais vraiment perçu la nature du lien que je lui offrais. Cette déception m’a appris à poser des limites, à ne plus minimiser ma propre souffrance pour protéger celle des autres. Et surtout, à ne plus m’excuser d’avoir des blessures que d’autres refusent de voir.
Mais plusieurs mois plus tard, lors d’une collaboration sur un projet en Italie, son comportement a drastiquement changé. Il est devenu étrange, réclamant sans cesse de l’attention. Progressivement, il a franchi des limites, multipliant les gestes déplacés, jusqu’à me faire subir des attouchements non consentis. Sous la pression, la confusion, j’ai fini par céder. J’étais pris au piège entre silence, honte et incompréhension, tiraillé entre mon envie de préserver le projet et le sentiment de ne plus être en sécurité.
À notre retour, dans l’ombre, il a peu à peu pris le contrôle des projets que j’avais initiés. Je comprends aujourd’hui que son but était clairement de m’évincer. Il projetait depuis le début de se servir de mes idées, contacts et compétences jusqu’à ce qu’il n’en voie plus l’utilité. Ce qui devait être une aventure commune est devenu son projet personnel, et moi, j’ai été effacé. J’étais blessé, désorienté, et lui profitait stratégiquement de mon retrait afin de gagner du terrain. Une trahison profonde, à la fois humaine, artistique et intime. Pour couronner le tout il a trouvé intéressant de se lier d’amitié avec les personnes que j’avais effacé de ma vie pour mon bien être et poursuivre le rêve que je lui avais confié.
Néanmoins, cette expérience m’a appris une chose essentielle : ce n’était pas moi le problème. Ce que j’avais créé avait de la valeur. Et même si on a voulu me l’arracher, je devais reprendre ma route, plus fort, et plus conscient de ma propre lumière.
Grâce à moi, Valtor a pu rencontrer Darcy et nous rejoindre dans cette aventure. Ensemble, nous avons lancé un projet plus ambitieux, fondé sur ce que j’avais initié et imaginé depuis plusieurs années. Peu à peu, Darcy, avec qui je pensais avoir un lien amical, a pris ses distances sans aucune explication. Se rapprochant de celui qui, à l’insu de tous, avait décidé d'effacer lentement mon rôle.
J’ai vécu son silence et sa neutralité comme une réelle trahison. J’ai compris alors que même ceux qu’on admire, même ceux qu’on veut élever, peuvent choisir de vous tourner le dos au profit d’un intérêt purement individualiste et sûrement opportuniste.
J’ai compris aussi qu’il me faudrait puiser en moi la force de me relever seul. Ce que j’ai perdu m’a appris ce que je vaux. Ce que j’ai gagné, c’est moi.
Les intérêts pouvaient chez certains passer avant toute chose…

Mais avec le temps, certains signaux m’ont alerté : ses critiques et dévalorisations constantes des autres, surtout de ses proches. Puis, il a commencé à m'imiter, copier mes idées, à divulguer des informations confidentielles que je lui avais confié dans ses propres vidéos. Après une sérieuse discussion, je lui ai laissé une dernière chance, tout en me recentrant sur moi. Et quand, au lieu de me soutenir, Diaspro a choisi la neutralité, ou plutôt ses intérêts, pour saisir une « opportunité » avec Valtor alors j’ai compris.
J’ai payé le prix de la loyauté. Mais j’ai gagné celui de l’intégrité.
Les conséquences…
Ce qu’ils ont raconté de moi, à huis clos ou subtilement glissé en public, a contribué à construire une image déformée, qui a fini par faire son chemin dans l’esprit des autres. Des gens avec qui je n’avais pourtant aucun lien ont commencé à me juger sans me connaître. Et les conséquences sont réelles.
L’un des exemples les plus récents est ce qui s’est passé avec Meghan et Brian. Deux personnes amis avec les portraits que j’ai dressé, qui ne faisaient pas partie de l’histoire initiale, qui ne me connaissaient pas, mais qui ont pourtant fait le choix de prendre position publiquement pour me critiquer, me juger, et tenter de discréditer ce que je ressentais, allant même jusqu’à porter de très lourdes accusations. Plutôt que de chercher à comprendre, ils ont choisi de me rabaisser, de tourner en dérision ma façon d’avancer, mon besoin de mettre des mots sur ce que j’ai vécu. Comme si ma reconstruction dérangeait. Comme si le fait de reprendre le pouvoir sur ma propre histoire était une menace pour le récit qu’on leur avait servi. Et qui sais ? Peut-être que d'autres Meghan/Brian agissent aussi ainsi dans l'ombre.
Je ne cherche pas à rejouer le passé. Mais il était important pour moi de dire que ce que j’ai vécu n’a pas été sans conséquences. Et que ce genre de dynamique, quand on ne les remet pas en question, peut continuer à faire du mal longtemps après. Aujourd’hui, je refuse de porter ce que d’autres ont projeté sur moi. Ce n’est plus à moi de porter leurs silences, leurs frustrations, ni leurs mensonges. J’ai choisi de me raconter moi-même avec honnêteté, avec fragilité aussi parfois mais surtout avec vérité.
Ce chemin n’a pas été simple, mais il m’a rapproché de ce que je suis vraiment : un créateur libre, aligné, et plus vivant que jamais.
J’ai longtemps cru que des intentions sincères suffisaient. Que la loyauté serait toujours réciproque. Que l’amour et l’amitié étaient des dons mutuels. J’ai été naïf, trop ouvert, trop bienveillant. J’ai attiré des personnes qui m’ont vu comme une opportunité, un moyen d’avancer. Et une fois leurs objectifs atteints, elles m’ont laissé de côté, et souvent dénigré.
Je sais maintenant que je n’étais pas le problème. Ce que j’ai fait, ce que j’ai offert, avait de la valeur. Ces expériences m’ont appris à me protéger, à poser des limites, à ne plus accorder ma confiance à ceux qui ne la méritent pas, à reconnaitre là où j’avais eu tort. J’ai appris à me choisir en premier. Et surtout, j’ai compris que je n’ai besoin de personne pour avancer. Parce qu’aujourd’hui, c’est moi qui porte mes projets, mes idées, mon avenir.
Le meilleur reste à venir
À ceux qui pensaient avoir réussi à m’éteindre
À toi qui me lis
Ce projet est né d’un besoin profond de vérité et de réparation. Mais il ne demande qu’à devenir un espace vivant, sincère, collectif. Je prépare actuellement la suite...
Et si toi aussi, tu as le sentiment d’avoir été victime. Que ce soit de manipulation, d’injustice, de harcèlement, ou qu’on a tenté de te faire taire… N’oublie pas : tu as le droit de prendre la parole. Tu as le droit de raconter ce que tu as vécu. Trop souvent, le silence est imposé non pas pour apaiser, mais pour protéger ceux à qui il profite. Brise-le. Ta voix compte. Le monde a besoin de ta lumière, pas de ton épuisement.
Et n'oublie pas : protège ta flamme.